La rentrée scolaire est souvent synonyme de bonnes résolutions. Celle de cette année pourrait être de mieux dialoguer avec les enfants! Parents, enseignants ou animateurs socioculturels, c’est à nous de donner les clés aux enfants pour influencer positivement leur comportement futur.

L’éducation des enfants est actuellement en pleine révolution. Alors que les anciens modèles prônaient une communication descendante, du professeur vers l’enfant, d’autres aujourd’hui militent pour une communication ascendante, de l’enfant vers l’enseignant. Partir de l’enfant et de ses émotions serait la solution à une meilleure communication et une pédagogie améliorée.

Communication et intelligence émotionnelle

C’est ce qu’Isabelle Filliozat, psychothérapeute, auteure et fondatrice de l’École des Intelligences Relationnelle et Émotionnelle, appelle «l’intelligence émotionnelle». Elle met en avant dans ses livres la tendance que les adultes ont à calquer leurs émotions sur les enfants, une sorte «d’anticipation» sur les demandes de ces derniers. Pourtant, si le parent, l’enseignant ou l’animateur part des émotions de l’enfant, il l’accompagne dès lors dans la gestion de ses sentiments. Cette façon d’agir influence le « quotient émotionnel » de l’enfant et, à l’âge adulte, celui-ci aura une plus grande capacité pour percevoir ses propres émotions et celles des autres. C’est peut-être dans cette manière d’être que l’on trouve la clé d’une meilleure communication dans le futur. Utopique ?

Le non verbal : 55% de notre communication

enfant et communicationSi les émotions jouent un rôle dans la communication adulte-enfant, c’est également car elles transparaissent sur notre langage corporel. Quand un enseignant est énervé, ses élèves le sentent directement car le corps s’exprime toujours quelques secondes avant les mots. La célèbre étude d’Albert Mehrabian démontre que 55% de notre communication passe par le non verbal. Contre 7% pour le verbal et 38% pour le paralangage.

 

 

 

Quelques tactiques pour mieux communiquer avec l’enfant

Par exemple, s’accroupir pour leur parler offre aux enfants un sentiment de sécurité.

Il est néanmoins impossible de contrôler à 100% son langage corporel. Car pour avoir la confiance de notre interlocuteur, la spontanéité est de mise. Néanmoins, quelques tactiques peuvent être mises en place pour instaurer un climat de confiance, notamment avec les enfants. Par exemple, s’accroupir pour leur parler offre aux enfants un sentiment de sécurité.
Mais le jeu du non verbal peut aller plus loin, un regard méchant, des sourcils froncés, les mains aux hanches : sans un cri, l’enfant va comprendre qu’il fait une bêtise. Et à l’inverse : un regard fuyant de sa part, et vous avez de suite démasqué le mensonge de l’enfant !
Les enfants sont spontanés, leurs émotions et leur non verbal sont les clés pour les comprendre et, par conséquent, mieux communiquer avec eux. Alors, parents, enseignants ou animateurs, à vous de jouer !

Cet article est le résumé du travail de fin d’études réalisé par Céline Pamart dans le cadre de son Bac en communication à la Helha Tournai. Céline a effectué son stage au service d’animation du Pass.

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