Anne, montoise d’origine, ne s’était jamais doutée qu’elle serait animatrice et pourtant…Elle a suivi ses envies et s’est découvert une passion pour l’animation qu’elle pratique depuis maintenant 10 ans. Essayons, à travers son histoire, de comprendre le métier d’animatrice.

Durant son cursus scolaire, Anne a exploré différents domaines, jusqu’à son stage au SPARKOH! (anciennement le Pass) où elle a découvert le métier qui lui correspondait !

C’est sans compétence en la matière mais avec une curiosité débordante et une soif d’apprendre, qu’elle tente l’aventure, se laissant guider par de nouvelles rencontres et expériences.

Lors de sa première activité en tant qu’animatrice, Anne s’est rendue compte de la difficulté du métier : « J’ai pris peur ». Mais avec le temps, elle a réussi à trouver les clés pour savoir gérer un groupe avec brio ! Elle a également pu compter sur l’équipe d’animateurs qui l’accompagne au quotidien, pour débriefer de la situation et lui redonner confiance en elle.

Une journée type dans le métier d’animatrice scientifique

Le matin, Anne accueille le public dès son arrivée. Pour le scolaire, la journée démarre avec les explications du plan et du programme, qu’attendent les enfants. Durant les congés scolaires, elle guide les visiteurs dans les choix d’ateliers à vivre en famille. Globalement, elle les accompagne dans l’expérience des sciences en animant des ateliers plus passionnants les uns que les autres.

Petit plus : les activités sont pensées et conçues par les animateurs eux-mêmes !

« Nous nous formons à chaque fois pour animer de la manière la plus complète possible avant de transmettre nos connaissances aux enfants ou aux familles. C’est un partage réciproque. »

Ces animations proposées ne sont pas choisies au hasard ! Elles dépendent du programme muséographique, de l’actualité, des thématiques scolaire et sont adaptées à chaque type de public ! Vous aurez l’occasion d’en (re)découvrir certaines au programme, en fonction des périodes de visites.

Cet été, Anne et ses collègues, réfléchissent déjà aux nouvelles animations proposées à l’occasion de la sortie du nouvel espace des 3-6 ans. Alors restez attentifs ?

« Nous faisons tout en équipe et nous nous entraidons pour pouvoir alterner entre différentes activités et faire plaisir à notre public. »

Animatrice scientifique : plus qu’un métier, une passion

Un élément duquel Anne ne se détachera jamais, c’est la bonne ambiance qui persiste au sein de l’équipe d’animateurs. C’est quelque chose qui a marqué son entrée définitive au SPARKOH! et qui restera indélébile.

Sous ses allures de femme confiante, se cache une jeune femme timide. En effet, Anne n’est pas à l’aise lorsqu’il s’agit d’être au-devant de la scène. Cependant, c’est avec assurance qu’elle prend sa place d’animatrice. Elle n’hésite pas à prendre ses responsabilités tout en s’amusant avec les enfants.

« C’est un métier passion envers les enfants, j’ai envie de leur transmettre mes connaissances. Je n’ai pas de soucis à répéter et réexpliquer lorsque c’est nécessaire et j’ai cette joie de me dire qu’ils auront appris quelque chose de plus, à mes côtés. »

Elle utilise son sens de l’observation et sa créativité débordante pour s’adapter aux différents publics ! Eh oui, des nouvelles personnes chaque jour, pour plus de diversité !

Quelles difficultés rencontre-t-on en tant qu’animateur scientifique ?

Le métier d’animateur est quelques fois sous-évalué. C’est pourtant un métier de relation humaine.

« Il faut pouvoir accompagner le public dans l’apprentissage, susciter leur intérêt et leur envie d’apprendre et de découvrir, les mettre à l’aise dans un environnement type, partager, et surtout apprendre soi-même pour apprendre aux autres ».

Cheffe arbitre de la compétition Robotix’s : un projet de plus pour Anne ?

En plus de son rôle d’animatrice scientifique, Anne a également l’opportunité de mettre ses compétences en exergue durant les concours Robotix’s, événement majeur se déroulant chaque année au sein du SPARKOH!. C’est l’occasion pour les amateurs de robotique de s’y retrouver afin de concourir avec leur robot et de participer aux finales belges des concours robotique.

C’est en compagnie d’Etienne, collègue en charge du projet ROBOTIX’S, qu’elle chapeaute l’évènement en termes de gestion et d’organisation. Elle endosse le titre de cheffe arbitre depuis maintenant 3 ans.

« J’ai pour mission de mettre en place l’équipe d’arbitres qui accompagnera les équipes tout au long du concours et j’effectue une formation envers les décideurs pour mettre au clair les règles du jeu. Je vérifie également si les équipes ont bien tenu compte des homologations et du cahier de charges pour le bon fonctionnement du concours. »

Anne est considérée par les participants comme une référente, coordonnant le bon déroulé des concours. C’est elle qui est sollicitée en cas de désaccord entre les équipes, aux côtés d’Etienne.

« J’ai adhéré à l’ambiance et au concept et depuis, je m’y sens à ma place ! »

Avez-vous déjà eu la chance de la rencontrer en animation ? ?