Comme chaque année, 6 étudiants de la Polytech (UMONS) participent au Shell Eco-marathon. Objectif : construire un véhicule qui permettra de parcourir le plus de kilomètres en consommant le moins de carburant. Le Pass est partenaire. 

Justin, Laurent, Gwenaël, Julien, Christophe et Florent : c’est l’équipe de choc qui participera en juin prochain au Shell Eco-marathon sous la bannière de la Faculté Polytechnique de Mons (UMONS). Elle sera accompagnée par un technicien et un professeur. Les 6 futurs ingénieurs civils ont choisi de relever ce défi dans le cadre de leur projet de fin d’études. Ils succèdent ainsi aux nombreux autres étudiants qui ont participé les années précédentes au concours : la Faculté montoise y est présente depuis 2005 et a déjà engrangé de nombreux prix dans la catégorie « Urban Concept », en roulant les premières années au LPG (Liquefied Petroleum Gas) et ensuite avec un moteur à essence (International Combustion Engine). Record actuel : 0,45l/100km !

Shell Eco-marathon

Créer la voiture de demain avec le Shell Eco-marathon

A Londres, Julien sera le pilote. Pour la catégorie "voiture urbaine", il faut prendre en compte le confort du pilote et intégrer un coffre.

A Londres, Julien sera le pilote. Pour la catégorie « voiture urbaine », il faut prendre en compte le confort du pilote et intégrer un coffre.

Avec trois événements annuels répartis en Asie, en Amérique et en Europe, la compétition a pour objectif d’impliquer les étudiants provenant de diverses universités à travers le monde dans la conception, la construction, le test et la conduite d’un véhicule ultra économe en énergie. Créer la voiture de demain, en quelque sorte.
Pour les étudiants européens, la compétition se tiendra durant 4 jours à Londres en juin 2017. Sur place, les équipes testent leur véhicule durant plusieurs jours jusqu’à la course proprement dite. Une course qui n’en est pas vraiment une : il ne s’agit pas de parvenir le premier sur la ligne d’arrivée, mais de parcourir 8 tours avec 1 litre d’essence dans le réservoir. A la fin, le jury regarde combien d’essence il reste et extrapole pour obtenir le nombre de kilomètres qui auraient été parcourus avec 1 litre. En 2016, UMONSTer – c’est le nom du véhicule montois – aurait ainsi effectué 202km avec 1 litre d’essence !
La concurrence est rude : certaines universités mettent le paquet financier pour parvenir à la victoire ! Car un tel projet demande bien sûr des investissements. Le Pass a cette année décidé de soutenir l’équipe dans ses nouveaux projets.

Shell Eco-marathon, un projet sur l’année

Parcourir le plus de kilomètres en consommant le moins de carburant est un challenge très motivant pour de futurs ingénieurs, et c’est dès septembre que l’équipe montoise se met chaque année au travail pour tenter de parfaire les résultats engrangés par l’équipe précédente. Cette année, l’équipe va mener deux défis en parallèle : elle continue à développer le véhicule de deuxième génération, en améliorant le rendement du moteur et la cartographie, et elle planche sur le véhicule de troisième génération, avec pour objectif d’être de plus en plus léger pour encore améliorer les scores précédents. L’aluminium sera remplacé par une structure châssis-coque en composite, fibre de carbone/époxy. Le nouveau modèle a déjà été imprimé en 3D, dans le Fab Lab de la Faculté Polytechnique qui se situe dans la halle voisine de celle où sont développés les 2 gros projets portés par les étudiants ingénieurs, le véhicule qui concourra au Shell Eco-marathon et le robot qui participera aux Coupes de robotique mises sur pied par le Pass. Un peu plus loin, les étudiants travaillent également sur le banc-moteur, le « frère jumeau » du véritable moteur, qui, tout en étant immobilisé en atelier, est représentatif du véhicule en mouvement ; on « fait comme si » pour simuler tous les paramètres en jeu, tout ce que le véhicule doit combattre comme énergie.

Les 6 membres d’UMONSter et leurs motivations

La participation à un projet de groupe constitue un élément commun mis en avant par tous les membres de l’équipe : tous sont convaincus que cet aspect d’interaction avec d’autres sera déterminant dans leur vie professionnelle. Chaque membre du groupe a un apport complémentaire, notamment en fonction des finalités choisies au sein de la filière ingénieur civil mécanique : trois d’entre eux sont en finalité « conception », idéale pour imaginer le véhicule de troisième génération, 2 en filière « énergétique », incontournable dans ce genre de concours à visée environnementale et le dernier se spécialise en mécatronique, ce qui est précieux pour gérer les différents capteurs via la carte électronique. Mais quelles sont les aspirations de chacun ?

Christophe Wijnen
Shell Eco-marathon

Le chef de projet, responsable mécanique moteur et architecture générale, est un passionné de l’univers automobile. Quand il est entré à la Faculté polytechnique en 1ère, il savait déjà qu’il voulait participer au projet Shell Eco-marathon « et relever des défis que personne n’a jamais réussi ». L’autre challenge qu’il s’est lancé en acceptant d’être chef de projet, c’est celui de gérer une équipe et tous les aspects non techniques qui y sont liés. Des éléments qui ne font pas partie des cours, mais qui forgent la personnalité d’un ingénieur civil…

 

 

Laurent Spitaels
Shell Eco-marathon

Responsable du planning et de la gestion des ressources, responsable du banc moteur, Laurent voit sa participation au Shell Eco-marathon comme l’association parfaite entre challenge technologique et projet de groupe. C’est ici, selon lui, que prend tout son sens le mot « polytechnicien », étant donné la diversité des disciplines à maîtriser. Mais la dimension écologique est primordiale également : «c’est notre génération d’ingénieurs qui devra avoir ça en permanence à l’esprit ».

 

 

 

Julien Saussez
Shell Eco-marathon

Responsable du sponsoring et de la communication, mais aussi des roues et des tests, il a un pouvoir certain de persuasion, puisqu’il a convaincu le Pass de sponsoriser l’équipe ! Décidé, il cite 3 objectifs : la compétition, l’humain et la technique. 1) on travaille pour être sur la première place du podium. 2) si on gagne, c’est ensemble, si on perd, c’est ensemble. 3) au terme de 5 années de cours théoriques, le concours est la possibilité de mettre la main à la pâte et de matérialiser ce qui a été vu dans les syllabus.

 

 

 

Gwenaël Piérart
Shell Eco-marathon

Le secrétaire de l’équipe et responsable des « roulements, des freins et des suspensions » a choisi les études d’ingénieur civil guidé par son amour depuis son plus jeune âge des moyens de transport, en particulier le ferroviaire. Pour lui, quel que soit le mode de transport, l’objectif est toujours le même : être à la pointe au niveau environnemental. L’esprit d’équipe est pour lui également une composante importante dans ce type de challenge.

 

 

 

Justin Jonas
Shell eco-marathon

Avec ce projet Shell Eco-marathon, le responsable de la fabrication mais aussi de tout ce qui relève du moteur et de la transmission vit le début de ses rêves…d’autant plus qu’il le réalise avec ses potes ! Petit, il était scotché devant son écran télé à chaque Grand Prix. Son job idéal serait tout naturellement de travailler dans la Formule 1 ; il projette d’ailleurs de refaire une année de spécialisation en automobile et prend ses renseignements notamment du côté de l’Université de Cranfield, en Angleterre.

 

 

 

Florent Foglia
Shell Eco-marathon

Trésorier et responsable de la direction, Florent est aussi tombé dans la marmite « automobile » quand il était petit ! Il avait donc entendu parler du projet depuis son entrée à la faculté, mais hésitait avec un TFE qu’il aurait réalisé à Turin, patrie s’il en est de l’automobile. Ce qui a fait pencher la balance : l’idée de travailler en groupe. « Je trouve cela très enrichissant, chaque fois j’en suis ressorti grandi… »

 

 

 

Bonne chance à toute l’équipe d’UMONSter!

 

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