Alors que l’Euro 2024 commence ce vendredi 14 juin, une nouvelle technologie fait son arrivée dans l’espoir de diminuer les erreurs d’arbitrage. On vous présente le « Fussballliebe » !

Les amateurs de foot trépignent : l’Euro commence ce vendredi en Allemagne. Vingt-cinq nations s’affronteront pendant un mois au cours de 51 matchs. Et elles joueront toutes avec le même ballon, un petit bijou de technologie baptisé « Fussballliebe », ce qui signifie « amour du football » en allemand.

Si l’on connaissait déjà l’assistance vidéo et la « goal line technology », destinées à éviter au maximum les erreurs d’arbitrage, une nouvelle technologie fait donc son apparition : un ballon doté d’une puce électronique !

Comment ça marche ?

Le 15 novembre 2023, Adidas avait présenté son « Fussballliebe », un ballon ultra-connecté avec une puce fixée sur un gyroscope en son centre. Grâce à ce capteur (« Connected Ball Technology »), le ballon peut envoyer 500 messages par seconde à la VAR pour donner une meilleure visualisation de son mouvement. Les données offriraient ainsi une vision en 3D du mouvement du ballon.

Cette technologie devrait permettre aux arbitres de commettre mois d’erreurs concernant les hors-jeux. Selon le Times, associé à la technologie de suivi des membres, le dispositif permettra en effet de savoir où un ballon a touché un joueur. Le « Fussballliebe » permettrait donc également de voir plus facilement s’il y a eu une faute de main avant un but.

« Des prises de décisions plus rapides »

« La technologie de balle connectée, qui combine des données sur le positionnement des joueurs avec l’IA, contribue à la technologie de hors-jeu semi-automatique et joue un rôle important dans la prise de décisions plus rapides », résume l’UEFA.

Une première version de ballon connecté avait déjà été utilisée pour les hors-jeux lors du Mondial 2022 au Qatar. Mais le « Fussballliebe », d’une précision de 2 millimètres selon la marque, a été amélioré. En espérant qu’il porte chance à nos Diables rouges ! Mais on sait toutefois que ces technologies ne sont pas infaillibles. Des critiques s’élèvent par exemple régulièrement contre l’intervention de la VAR, qui commet souvent des erreurs.