Il reste énormément d’espèces à découvrir sur la planète Terre. Partir à leur recherche, les classifier et les nommer est le travail du taxonomiste. Un métier scientifique passionnant! Mais quels sont les défis de ce job d’avenir ?
Décrire, classifier, nommer les différentes organismes vivants, c’est la mission des taxonomistes. On pourrait croire que c’est un métier du passé, et que la plupart des espèces végétales et animales ont été classées depuis que le naturaliste suédois Carl von Linné a fondé cette discipline scientifique au 18e siècle, et que Charles Darwin l’a en quelque sorte révolutionnée avec ses travaux sur l’Origine des espèces.
Les taxonomistes ont des espèces sur la planche!
Mais d’une part, les avancées scientifiques de la seconde moitié du 20e siècle, notamment au niveau de la génétique, ont amené les biologistes à repenser la classification d’une façon tout à fait différente ; c’est la classification phylogénétique, qui étudie les degrés d’apparentement entre espèces (voir l’article blog déjà consacré à cette thématique : l’histoire du vivant par la classification phylogénétique/).
D’autre part, les nouveaux moyens technologiques ont permis de pousser un peu plus l’exploration de différents milieux de vie, au rang desquels les fonds océaniques. On estime aujourd’hui que si 1,5 à 2 millions d’espèces ont été identifiées jusqu’ici, il en resterait entre 15 à 30 millions d’espèces animales ou végétales à découvrir, tant la biodiversité de notre planète Terre est riche! Une biodiversité dont l’espèce humaine n’est qu’un maillon… Et ces chiffres ne prennent pas en considération les formes de vie comme les micro-organismes ou les bactéries.
Espèces à découvrir, espèces à sauvegarder
Taxonomiste, c’est donc un métier d’avenir, d’autant plus que parallèlement à toutes ces espèces encore à recenser, énormément d’espèces sont en train de disparaître de la planète.
Le JT de la RTBF du dimanche 12 janvier 2020 a consacré sa rubrique hebdomadaire « Un oeil sur demain » à ce sujet de haute importance scientifique. Un reportage et un éclairage que nous vous proposons de découvrir ici :
Lire aussi : « Comment draguent les bourdons« , un article évoquant la thèse de doctorat à l’UMONS de Nicolas Brasero, dont une partie traitait de taxonomie.
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