Des poules qui ingurgitent vos déchets ménagers et des moutons qui tondent les espaces verts : ce sont les nouvelles tendances!

Les déchets de cuisine qui subsistent dans nos poubelles, après le tri des plastiques, cartons et autres verres, sont ceux qui prennent le plus de place et pèsent le plus.
Chaque année, nous produisons en moyenne 66kg de déchets organiques par habitant. On pourrait diminuer ce volume simplement en achetant et cuisinant au plus juste par rapport à nos besoins et éviter ainsi le gaspillage. Ceux qui ont un jardin peuvent également réaliser un compost.
Et pour ceux qui possèdent des animaux à la maison – chiens, chats, cochons… -, certains restes de cuisine trouvent naturellement preneurs!

2 poules offertes par ménage

pouleMais la tendance actuelle est à la poule! Les traditions se perdent avec l’urbanisation, et les jeunes générations n’ont sans doute pu le réflexe qu’avaient leurs parents… Si bien que plusieurs communes ont décidé de mener des campagnes pour promouvoir les poules dans la lutte contre l’inflation des déchets! En Belgique, Mouscron et Ittre avaient ouvert la voie avec succès. Etterbeek et Quiévrain ont rejoint le mouvement récemment. Elles offrent 2 poules à chaque ménage qui en fait la demande.
Il suffit donc d’avoir envie de s’occuper des animaux, de les garder pendant au minimum 2 ans, et bien sûr de disposer d’un petit terrain clôturé de 6 à 10m². Et le tour est joué! À Etterbeek, ceux qui se sont portés candidats se sont engagés à tenir un carnet de bord qui permettra de quantifier le volume de déchets ainsi évité. À Quiévrain, une soixantaine de familles ont répondu à l’appel. Nourrir des poules, diminuer le volume de ses poubelles et recevoir des oeufs en retour : un bel exemple de cycle naturel!

La mode de l’éco-pâturage

moutonAutre animal également dans le vent, cette fois pour tondre les espaces verts : le mouton! La société française Ecomouton, par exemple, s’est ainsi développée autour de l’éco-pâturage : elle met à disposition des particuliers ou des structures qui le demandent un troupeau de moutons – un mouton n’aime pas être seul- qui broutera les pelouses concernées en lieu et place d’une tondeuse à gazon. Ce sont des bergers – bien loin de l’image d’Épinal du berger d’antan – qui vont s’occuper de la gestion des moutons (santé, vaccins, traçabilité…) en visitant régulièrement les lieux où ils paissent. Entreprises et industries, parcs entourant des châteaux et même particuliers font appel à ce service. Pour autant que la surface minimale de 3000m² pour 2 moutons soit respectée et que les zones à « tondre » soient clôturées, les possibilités sont nombreuses. Et dans son environnement professionnel, regarder un mouton paître tranquillement plutôt que d’entendre le bruit de la tondeuse, c’est un plus non négligeable en matière de qualité du cadre de travail…