Le dernier rapport issu d’une étude commanditée par la CEE-ONU et le Bureau régional de l’OMS en Europe relance le débat sur l’utilisation de moyens de transport respectueux de l’environnement.
Le vélo, première solution de mobilité durable
Le rapport pointe du doigt l’utilisation trop faible du vélo dans les grandes villes européennes comme moyen de transport domicile-lieu de travail. Le recours systématique à la voiture comme moyen de transport est un problème que les politiques nationales et locales ont bien du mal à enrailler.
Engorgement des axes routiers et des villes, pollution, stress et nuisances sonores sont autant de problèmes que l’usage plus intensif du vélo pourrait diminuer. Notons que selon une étude de l’OMS Europe, la pollution atmosphérique liée aux véhicules motorisés est responsable de la mort de plus de 600.000 personnes par an. Une diminution d’un quart de leur utilisation pourrait réduire le chiffre des décès de 10.000 ! Autant de vies sauvées et un impact sur la santé publique beaucoup moins important qu’il ne l’est aujourd’hui.
Le vélo constituerait donc la solution pour fluidifier le trafic mais pas uniquement.
Rouler à vélo pourrait créer 76.000 emplois en Europe
Dans ce rapport, un chiffre important est présenté. Il s’agit du nombre d’emplois créés si l’usage du vélo dans les grandes villes européennes se développait. Pour justifier ce chiffre, le rapport met en évidence l’écosystème économique que ce secteur pourrait générer. Réparateurs, commerces de proximité et de détail en articles de vélo, programmes de promotion et de mobilité, voilà autant de postes qui devraient alors s’ouvrir pour soutenir nos concitoyens dans l’utilisation quotidienne de leurs deux roues.
La capitale danoise, comme exemple à suivre
Pour servir d’exemple, le rapport de l’OMS Europe met en évidence la capitale Copenhague où 26% de tous les déplacements sont effectués en vélo. Mais elle est bien seule actuellement, avec Amsterdam qui totalise quant à elle 33% de tous ses déplacements.
Les grandes villes européennes restent derrière cette échappée avec par exemple seulement 5% des déplacements effectués en vélo à Londres, 3% à Paris et 2% à Madrid.
Ne parlons pas de Bruxelles dont les chiffres ne sont pas beaucoup plus rassurant avec en 2011 un petit 3% des déplacements totaux effectués en vélo.
Pour nos amis bruxellois qui désireraient se mettre au vélo nous pouvons leur conseiller de visiter le site de Bruxelles Mobilité et sa Carte vélo qui offre pas mal d’informations intéressantes sur les itinéraires, les emplacements de stationnement dédiés ou encore la localisation des vélocistes.
Rouler, bouger, vivre mieux
Rappelons-le également, nos vies professionnelles trépidantes laissent de moins en moins de place pour les loisirs et plus particulièrement pour le sport. Rouler à vélo ou marcher, quand la distance le permet, pour se rendre sur son lieu de travail est aussi une source d’activité physique ô combien nécessaire pour notre organisme.
Réduction des risques de problèmes cardio-vasculaires, meilleure gestion du poids, stimulation des muscles parfois oubliés…vous l’aurez compris, bouger c’est aussi renforcer son capital santé. Pourquoi s’en priver.
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